lundi 23 avril 2012

Traduction


Les copines seront ravies d'apprendre que je me détends, par exemple je dégage du temps pour ficher mes lectures de geek et traduire* ce très long article, publié sur Boing Boing par leur managing editor Rob Beschizza, le 14 avril dernier.

Déjà Boing-Boing c'est un super blog technolo-poetico-futuro-robotico-phile, avec une équipe de 6 rédacteurs - dénicheurs. En plus, cet article trouvé dans mon flux dimanche dernier, ben je le trouve très parlant dans bien des dimensions. Au-delà de l'historique du média et des conseils pratiques destinées aux claviéristes on peut parfois remplacer les mots écriture, journalistes, écrivains ou blogger, blogging par tout un tas d'autres nouveaux 'métiers' et 'way of life' proposés plus ou moins prêts à consommer.

Bref, je pense que c'est un mec qui connaît son sujet et donc qui a sûrement des trucs à nous dire...
* : évidemment c'est d'abord à moi que ça parle donc quand je dis 'Traduction' on est d'accord c'est assez subjectif et presque JCVD comme proposition. Ceci dit, R. Beschizza est assez cash dans ses propos.
L'original en américain est là pour comparer: http://boingboing.net/2012/04/13/how-to-blog.html?



HOW TO BLOG

Comment blogger? (en 2012, donc) 

Je passe sur l'intro où ce grand manitou re-contextualise un peu Boing-Boing et la rédaction de son billet (une invitation à conférencer sur "les carrières dans le blogging"... = Déjà, il souligne que cet énoncé montre à quel point ses hôtes encravatés ont besoin qu'on leur explique deux ou trois trucs.)
Son exposé commence de façon très classique par prévenir ses auditeurs: 
De tout ce que l'on a déjà entendu à propos du blogging, rien n'est vrai. 
Bon, d'accord, voyons voir ça de plus près.

WHAT IS BLOGGING? 

Il y a qq petits trucs à comprendre sur cette activité: 
La première chose, si tu veux faire carrière dans l'écriture, c'est d'accepter que ton travail a une valeur et que tu vas obtenir de l'argent en échange. 
Quand tu travailles gratuitement c'est pour toi-même, tu investis dans ton futur. Mais quand tu travailles pour d'autres, ils investissent en toi. Obtiens de l'argent / Fais-toi payer.

La 2° chose, c'est que le mot "blogging" est déjà défraîchi et commence à rancir. Aujourd'hui, il désigne tout et n'importe quoi de l'update de statut à l'écriture d'actualités traditionnelle.
Twitter fournit une voie express aux messages courts, tandis que Tumblr & WordPress rendent plus facile que jamais la publication de textes plus longs, même par des auteurs non-techniciens. 
Tout ce que tu as à faire, c'est t'inscrire et t'y mettre / t'entraîner.

La 3° chose, c'est que tu devras être bon dans ton jeu / à ce jeu là / au jeu de l'écriture, ET que tu dois avoir un bon sujet à traiter. C'est difficile d'anticiper le mix de consommation obsessionnelles et de production nichée qui te permettra de masteriser / te garantira un succès minimum, mais les débutants qui commencent n'ont aucun problème à rebondir constamment entre une pensée profonde sur leur spécialité et des petits bouts de trucs plus légers publiés sur Twitter.
Et, ce faisant, ils se construisent une audience d'amis et de collègues sur les réseaux sociaux.
Et dénicher la dernière news chaude ou faire quelque chose de cool chaque jour pour s'assurer d'un approvisionnement régulier en liens entrants devient facile, n'est-ce pas? -- non pour moi pas vraiment, mais bon j'imagine que sur HelloCoton la réponse majoritaire c'est OUI -- 

La dernière chose à comprendre, c'est que ces carrières de mots sont construites sur certaines réalités économiques, bien solidement ancrées. Même si tu deviens une sommité de ton domaine, que tu trouves le bon mix éditorial, que tu saches prendre un téléphone et trouver les scoops, tout ça pourrait encore ne pas suffire à te permettre d'en vivre en freelance.

Tu pourras alors avoir à assurer ton indépendance en assumant un "vrai job à l'ancienne" en parallèle de ton travail d'écriture. Même si tu es le gros leader d'opinion de ton créneau, il y a encore le calvaire des négociations avec les publicitaires, au minimum un investissement conséquent en temps et en énergie, pour le dire vite.
Mais c'est comme ça que tu obtiendras une rémunération, alors organise-toi et classe tes aspirations.

SERIOUSLY, WHAT IS BLOGGING? 

C'est un mot rigolo pour dire "écrire en ligne".
Cette question persiste car il est admis maintenant que le blogging est sauvagement perçu comme un pont d'or express vers une carrière dans l'écriture et le journalisme. Et pour cette raison, c'est un milieu devenu extrêment compétitif, le journalisme étant une activité fun si tu choisis un bon sujet. C'est un job cool, tout le monde en veut.

Il y a quelques années, le blogging était une forme nouvelle, controversée et même stigmatisée par les journalistes établis. Ces élites lettrées et accréditées rencontraient pour la première fois les barbares du pont: des barbares en pyjamas. Des écrivains avec leur propre site, pas d'oeillères et un intérêt seulement passager pour les traditions éthiques de la chaîne éditoriale.
Les lecteurs voulaient un accès moins formaté à l'information, quelque chose de plus personnel que le guide du style neutre habituellement fourni par le système de presse à la papa, et les bloggers offraient cela.

Depuis ces temps anciens, le business de la vente de mots a transformé ces nouvelles ressources pour les adapter à ses besoins. Les journalistes sont devenus des bloggers, et les bloggers sont invités à piger ou à chroniquer dans des magazines et des journaux. Voilà où nous en sommes.

Maintenant, l'impression que laisse l'histoire de ce standard formel est qu'avec lui vous pouvez toujours produire le même type de travail qu'avant, en vous présentant à un secteur-cible bien identifié: travailler pour un bahut ou le journal d'une petite ville à l'époque, s'accaparer un nom de domaine et un blog aujourd'hui.
Reprenons, donc, ton affaire qui suit son cours; tu peux soit cumuler avec un autre job ou faire tout cela assez bien pour en vivre correctement.

Mais quelque chose d'autre est est arrivé au blogging, et n'a pas encore fini de l'inonder: les réseaux sociaux. Ils signifient / pré-supposent que tout le monde blogge, tout le temps!
Plus personne n'a de failles dans ses résumés ou ses notes de lecture maintenant, les gens partagent leurs pensées et leurs aventures, et c'est majoritairement chiant, et c'est majoritairement trivial mais ils disent de jolies choses aussi ( smart things ), ils fabriquent leurs actualités. Et ils partagent leur mix.
Tout ça fait beaucoup de compétition pour quelqu'un qui veut faire carrière là-dedans!
Il faudra donc rester concentré, écrire constamment sur ton obsession, et faire ça mieux que n'importe qui.
N'écoute pas les gens qui te disent que les journalistes doivent cacher leurs opinions et ne pas s'engager socialement avec les lecteurs, trouve plutôt un moyen de paraître moins con en public.
Développe un sixième sens pour te retenir quand tu t'apprêtes à dire quelque chose qui pourrait te blesser, à quelqu'un qui ne mérite pas d'être blessé.
Construis des relations avec les personnes curieuses de ton travail, autour de vos intérêts communs.

La mauvaise nouvelle c'est que ce nouveau marché de l'attention récompense plus que jamais l'exhibition. Il y a moins d'argent dedans, pour plus de monde, et nous perdons l'environnement éthico-culturel que les premiers "passeurs de pont", les geeks traditionnels, nous avaient laissé. Si tu veux écrire à propos de sujets sérieux, denses et/ou chronophages en étant inconnu et sans trompettes ni tambours, alors tu ne tireras aucun revenu immédiat de ce que tu es en train de faire.

La bonne nouvelle c'est que tu n'aurais jamais pu bénéficier d'un lien aussi direct avec les lecteurs. Et que ces lecteurs seront ensuite mieux équipés pour filtrer / exclure les voix qui ne sont pas la tienne.

GENERAL ADVICE Be focus, dedicated and hard-working. 

évite de trop grogner / râler / gronder à propos de choses qui ne servent pas à tes lecteurs. Si ce conseil résonne comme une évidence, c'est que c'en est une.

Il n'y a rien qu'il puisse te dire à propos des basiques et que tu ne puisses trouver sur Google.
Ne plagie pas! Apprend la loi. Apprend et respecte les conventions sociales du linking, des citations et de l'agrégation. Connais ce qu'est la diffamation. Anticipe la procédure à suivre quand tu seras menacé par des avocats.

Et puis, prépare-toi, il existe une myriade d'autres boom-j't'attrappe qui t'attendent, des erreurs qu'il a déjà faites et que les autres reproduisent autour de lui. Donc voici quelques conseils qu'il se serait donné à son lui plus jeune, dans une version Retour vers le Futur de l'histoire.

IGNORE MOST CRITICS

Même si tu as une audience prospère de commentateurs dédiés, civilisés et raisonnable, il y aura toujours une petite partie d'entre eux pour te taper dessus, parfois pas finement. C'est vrai que ces gens sont importants pour toi: leur parole encourage ton travail, ce sont eux qui achètent tes tee-shirts.
Mais en t'adressant trop souvent à cette petite frange, tu risques de perdre les 99,5% de lecteurs qui ne te parlent jamais, c'est une mauvaise idée dont l'impact grandira avec ton lectorat.

Comment être utile aux gens qui n'ont pas l'habitude de donner du feedback? La réponse est simple: n'arrête pas de faire ce que tu fais, quoi que ce soit c'est ce qui les as amené vers toi.

Une erreur habituelle des bloggers à succès est de réagir aux critiques de leurs commentateurs et autres plagiaires ou parasites virtuels. C'est toujours la même histoire : 
On écrit à propos de quelque chose, dans un certain but et sous un certain angle pour construire une audience. Puis l'audience atteint un seuil où des commentateurs prennent la parole et s'expriment fort sous ton contenu. Puis on fait l'erreur critique de confondre la critique et l'audience / de penser que la critique représente l'audience.

Même si c'est difficile d'imaginer comment respecter une majorité invisible et silencieuse du lectorat, la première clé pour y parvenir c'est de respecter ce que tu as déjà fait pour gagner leur attention.

En fait, tu ne devrais pas permettre les commentaires du tout sur ton site si tu commences aujourd'hui. Les temps ont changé : le web lui-même est devenu un formulaire de commentaires.
Chacun a son propre espace de parole préféré, de sorte que tu peux t'éviter les tracas d'en maintenir un pour eux.

Point connexe: les gens qui demandent que tu publies leur commentaires au motif de la liberté d'expression sont pour la libération de ton discours, pas du leur. Quand tu deviens l'hébergeur / éditeur des paroles d'autrui, tu deviens aussi le garant de leurs droits et de leur civisme.

DON'T GET SNARLED UP IN TECHNOLOGY

Ne t'empêtre pas dans les méandres des choix technologiques? 
Tu n'es probablement pas webdesigner, typographe ou développeur. Ce sont des choses dont tu devras prendre soin une bonne fois au début, et sur lesquels tu ne reviendras que rarement et périodiquement.

S'embourber dans les méandres technologiques du blogging, particulièrement le design, est le moyen le plus rapide et le plus facile de perdre tu temps à ne pas avancer en tant que blogger freelance.

Il n'y a qu'une chose qui parvienne au lecteur, et les gens du marketing l'appellent "CONTENU".
écriture, création, jeux,... Quoi que tu proposes, c'est ce que les autres voient et attendent.
La confusion entre technologie du blogging et art du blogging est naturelle, parce que nous sommes toujours proches de l'origine du medium.
Les personnes qui l'ont conçu étaient aussi les premières à s'en servir, et elles traînent toujours dans les parages, entretenant le flou des frontières et expliquant pourquoi à qui veut l'entendre.

Si tu as un doute quelconque, lance-toi avec Tumblr. Débourse quelques dollars pour un thème premium approprié à ton travail et pas trop utilisé / déjà-vu, pour avoir le droit de faire du business avec. -- ou mieux, utilise tes jokers et appelle un ami -- 

AVOID SNARK - évite le dahut ?  

Je ne comprend pas précisemment ce qu'il désigne par le mot snark de Lewis Caroll dans ce contexte mais voilà ce qu'il en dit: 
Snark dans les blogs / en blogging n'est pas un style d'écriture; c'est un dispositif. Son but est d'établir une distance critique entre l'auteur et le communiqué de presse qu'il réécrit.
Il ne dit pas que le snark en lui-même soit une mauvaise chose, mais plutôt que son rôle devrait être réservé à un usage privé et ne jamais être partagé. Parce que cela nous place dans une certaine posture par rapport à notre sujet et à notre public, et que plus on essaie explicitement d'occuper une certaine position, plus la situation devient gênante pour tout le monde. 
Cette gêne va encore doubler quand il s'agira d'essayer d'être drôle, alors qu'on ne l'est pas... 
Si ça se trouve je suis une snark queen depuis des années, et je le sais même pas... 

DON'T BE AN ARSEHOLE

Quand tu diriges publiquement tes griefs contre une personne plutôt que contre ce qu'elle écrit, il y a de grandes chances que tu passes pour un trou du cul.
Il fut un temps où ces comportements étaient de rigueur, parce qu'Internet était plein de mâles saturés de ressentiments et dont le principal jeu était de se tacler
Mais ce marché est saturé. Les temps où la mesquinerie était récompensée sont passés, maintenant le fiel est massivement ignoré, et à moins d'être un esprit très brillant, mieux vaut critiquer toujours des choses, des institutions impersonnelles ou des idées, et pas des personnes. 

Les deux derniers conseils ne signifient pas que tu doive être toujours tout gentil, ou que tu doives en permanence couper ton vin, ni que tu devrais essayer en permanence de ne pas être haï -- au contraire, c'est parfois même le signe que tu fais bien les choses.
Cela signifie simplement que ton avatar, ton personnage public de créateur en ligne sera modelé autour de l'un ou l'autre des archétypes du chroniqueur ( le grincheux, le moqueur, le ragotteur outragé...) et te place au bout d'une longue lignée d'autres auteurs dont le travail a marqué le métier et battu la mesure depuis des années.  

DON'T BLOG ABOUT YOURSELF, UNLESS YOU'RE DOING WHAT YOU BLOG ABOUT

Si le blogging consistait uniquement à déblatérer à propos de sa vie, il n'existerait probablement plus. Les réseaux sociaux constituent un meilleur espace pour partager des épanchements personnels. Et même si tous les bloggers le font de temps en temps, certaines personnes ne réalisent pas qu'aucun blogger à succès n'a commencé avec ce genre de billet. 

Tu es seulement aussi intéressant que les choses que tu fais, trouves ou  racontes.
Et même en étant un écrivain incroyablement doué, si tu n'écris que sur toi, tu ne feras pas qu'ennuyer tes lecteurs. Tu finiras par t'ennuyer de toi-même et par abandonner. 

établis une distance entre toi et ton travail, pour pouvoir rebondir et te ressourcer en cas de besoin. Certains des bloggers qui ont tenté d'imiter Boing-Boing ont quitté le jeu, parce qu'ils pensaient qu'il leur suffirait d'envoyer une dizaine de billets par jour, en commentant et partageant tout ce qui avait pu retenir leur attention. 
Nourrir le compteur de posts, la bête. Ce n'est pas le métier. Il s'agit surtout d'avoir un plan, même vague, soutenu par une idée du meilleur service à rendre à vos lecteurs.
Hum, hum... ◕‿◕

Comprendre, respecter et savoir exploiter les petites différences entre toi et des gens comme toi, c'est ce qui fera de toi un bon écrivain. 

IGNORE WHAT UNSUCCESSFUL BLOGGERS SAY ABOUT BLOGGING

Rude, mais vrai! Ignore les conseils des blogueurs, experts en SEO, gourous du marketing et autres personnes qui ont trouvé un truc ou deux pour entretenir le trafic mais n'ont jamais réussi à construire une large audience de lecteurs quotidiens. 

Des tas de gens ont une opinion arrêtée sur qu'est un blog : quelque chose comme Boing-Boing, Gawker or Techcrunch il y a quelques années. Une poignées d'actualités, des pensées, des liens, des opinions, des trucs au hasard. Mais tu devras piloter ton projet selon des contraintes et des objectifs et pas selon la position d'une esthétique en 2005.

à Boing-Boing, ils payent maintenant des pigistes expérimentés pour documenter des sujets particulièrement pointus. Bien avant de devenir une partie d'AOL, Techcrunch employait à temps plein un groupe de journalistes qui savaient ce qui se passait dans la Silicon Valley avant  tout le monde. Gawker occupe maintenant 2 étages à Manhattan où de multiples écrans informent des dizaines d'écrivains du succès et des "performances" de leurs histoires. 

Plutôt que d'essayer de répéter le succès des autres, trouve un truc que personne d'autre n'est en train de faire. Facile! Choisis un domaine qui te passionne suffisamment / qui te sois suffisamment précieux pour que personne ne sois aussi passionnant que toi. 

Enfin, reste éloigné des cyniques qui voit le succès de l'écriture comme un cercle fermé. R. Beschizza lui-même n'avait jamais fait une journée de blogging avant d'être embauché chez WIRED il y a quelques années. Il se contentait de commenter les billets d'autres personnes et de soutenir des conversations sur certains forums.

Donc, les gens qui pleurnichent après une soi-disant inaccessibilité des "élites du Blog" peuvent parfaitement être ignorés. Ces gens et ces propos ont toujours existé, ils perdureront. Sois bon dans ce que tu / sois bien à ce que tu fais, fais-toi des amis parmi les gens qui savent une chose ou deux, et n'arrête jamais de publier. 

Voilà, je vous / nous laisse digérer tout ça tranquillement et j'essaie de revenir plus vite à la charge sur ces "nouveaux métiers" dont les règles éthiques sont encore pour beaucoup à écrire et à inventer !

L'original en américain est là pour comparer: http://boingboing.net/2012/04/13/how-to-blog.html?
merci à  Rob Beschizza pour son autorisation à la diffusion de ce billet.

2 commentaires:

  1. Salut Laure,

    Joli effort de traduction de cet article, bravo.

    En revanche j'ai deux alertes qui sonnent dans ma tête suite aux conseils de cet éditeur en chef de boing boing (si j’ai bien compris sa position actuelle,) je ne suis pas bloggeur professionnel, mais mon point de vue est celui de quelqu’un qui a longtemps été intéressé par tous ces sujets, j’ai donc fait pas mal de lectures, aussi bien sur le marketing que sur les types d’articles etc, mais surtout j’avais commencé bien avant mes lectures avancées en créant un site avec FrontPage de Microsoft et en l’hébergeant en FTP machin dans sites perso de voila.fr (ah le bon vieux temps tout en orange et en jaune lol,) puis je suis passé comme toi à Blogger de google (Blogspot,) puis à Wordpress avec nom de domaine etc. Bref, si tu le veux bien, place aux alertes : )

    Alerte 1:
    L'article parle d'un sujet général, qui est le blogging, mais ne parle pas des différents types de monétisations d'un blog, et donc n'attaque pas le sujet des models de business existants, dans lesquels le blog n'est qu'un OUTIL (plus précisément: un outil marketing, tout simplement,) et non pas un business en lui même ou une fin en soi (sauf si c’est détaché d’un objectif de monétisation, donc juste pour le plaisir, ce qui est une autre histoire.) Pour cette raison, j'ai trouvé l'article très amateur par rapport à ce sujet. Je te recommande la référence ultime du blogging: Copyblogger.com, à mon avis y'a rien de mieux pour ce sujet. Pour ajouter un bon complément pour un élément extrêmement important; le traffic (ou volume de visites du site) je te recommande ThinkTraffic.com, ce blog est très très intelligent aussi (surtout les tout premiers articles, mais les mises à jour récentes valent évidemment le détour.) Bonus ultime de chez ultime ; Problogger.net, grâce auquel beaucoup, beaucoup de business ont réussi, y compris Copyblogger.com, donc si une grosse référence en business Internet a généré une autre grosse référence en blogging, c’est qu’y’a quand même « une chose ou deux » à apprendre dedans : )

    Monétiser un blog via des publicités n'est presque pas un modèle de business. (Je dis presque pas, car j’essaie de rester objectif, mais perso, je trouve que "blog + pubes" ce n’est absolument pas un modèle de business.)
    L'auteur du blog n'est PAS propriétaire du blog, et n'est qu'un employé. Il peint dans cet article l'image de la réussite en blogging comme un conseil de devenir auteur d'articles freelance, faire carrière en bossant pour les autres... et à mon avis, le seul salut du freelancer c'est de shifter vers un statut d'offre de services en se débarassant du terme "freelance." Bosser à son propre compte, à mon avis, non seulement ça sonne déjà mieux, mais posséder son propre business (ou sa propre affaire) et la contrôler à 100%, y'a rien de mieux.

    (comme j'ai dépassé la limite du nombre de caractères autorisé, je poste la deuxième alerte dans un deuxième comm, à tout de suite!)

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  2. (deuxième partie: suite de la première partie de mon comm:)

    Alerte 2:

    "Find something close to your heart that no-one else is as interested in as you are."

    Traduction approximative (la flemme d'aller chercher ta traduction dans l'article 'scuse ^^):

    "Trouvez quelque chose qui vous est chère, dont personne d'autre n'est aussi passionné que vous ne l'êtes."

    Attention danger! Il faut courir droit devant et ne plus se retourner, suite à une phrase pareille. Je trouve que cette phrase définit la plus grosse erreur commise par des millions de bloggeurs: penser que parce que ça nous intéresse beaucoup, tout le monde sera forcément intéressé.
    Un exemple ; admettons que cette hyper super mega nouvelle passion que j'ai, c'est un tout nouveau style de poésie inspiré par la nouvelle vague de musique Kpop (pop coréenne,) disons par exemple: "Gagnam Poetry" lol (non j'ai rien fumé, je promets lol.) Ben la question est : si je veux utiliser un tel blog pour me faire des sous, ben ça ne va pas être évident ! Même si je ne suis pas du tout catégorique pour dire que ça ne marcherait pas, car il y a un élément majeur à considérer ici: faire sa recherche de marché. Tester un prototype de produit avant (si on veut vendre un truc via le blog, car les pubes… comme je disais plus haut, c’est « presque » pas un business…) Bref je veux dire que l’étape de la viabilité du truc reste à faire, sauf si on possède une forte conviction que le blog sera un super tremplin pour marketter son service ou son business, par exemple si on a créé quelques albums ou livres de Gagnam Poetry (ça donnerait quoi en Français, poésie Gagnam ? lol.) Enfin je pense que tu vois ce que je veux dire.

    Je peux évidemment m’être gouré quelque part, je ne prétend pas avoir la science infuse, mais je voulais juste partager mon avis, et j’espère vraiment que les références que j’ai cité pourront t’aider si jamais tu entreprends de créer un grand projet de magazine en ligne : ) (récap : la grande référence du business en ligne : Problogger.net. La grande référence du blogging : Copyblogger.com. Une excellente référence pour la génération de visites sur son site : ThinkTraffic.com.)

    Et puis wow je fraule les 900 mots là pour les deux commentaires réunnis, haha, faut qu’j’arrête maintenant, lol. Que pense tu de tout ça ? J’aimerais bien avoir ton avis : ) @++

    Karim.

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